Sometimes you just have to sit with the feelings you feel
They can’t be explained or reasoned out
They can’t be banished from your mind
They can’t be ignored
The only thing you can do is accept them
You have to walk through them, not around them
July 17, 2017
Perhaps you will recognize this…
La rue dansante
La rue dansante est
Là où j’ai vécu à Shiraz
Elle s’appelait, en fait,
Ghasr’u’dast
Le palais dans la prairie
C’est ainsi qu’on pourrait le traduire
Mais nous l’appelions Raghs’u’dasht
La rue dansante
En hommage à la multitude
De nids de poule
Qui nous faisaient danser
C’était une longue rue étroite
Qui sortait de Shiraz
En direction de la petite ville Ghasr’u’dasht
C’est ainsi que je m’en souviens
Là, à la fin
D’une impasse
Appelée Zargary, l’Orfèvre
Mon père avait construit une maison
Qui semblait être un palais
A mes yeux
Elle possédait de nombreuses pièces
Et un grand jardin,
Un grand garage
Et une porte multicolore
Pour y entrer
Nous y avons eu de nombreux dîners
Avec de nombreux invités
Ma mère y cuisinait des repas
Dignes d’un roi
Et nous y avons reçu plus d’un
Nous y avons eu des invités de Téhéran,
En provenance des États-Unis, et d’Afrique
Certains étaient parents
D’autres étaient des amis
Et certains étaient des Baha’is venant de l’étranger
Je me souviens d’avoir marché, et chanté
Sur l’herbe de la cour, à l’arrière
Et d’y avoir joué avec les saules pleureurs
Alors que je fredonnais des chansons
C’était la maison de mon enfance
Jusqu’à ce que nous quittions l’Iran
Elle était si proche de la rue dansante
Juste en dehors de Shiraz
Lida Berghuis, le 10 septembre 2004
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Thank so much Fred🙏🏼
It’s beautifully translated🌹
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And another one… that may bring back memories:
Des douceurs de Yazd !
Il y a quelque chose à propos de ce qui nous est familier
Qui est très réconfortant
Aucune introduction n’est nécessaire
D’anciens sentiments reviennent:
Une boîte de bonbons persans
En provenance d’Iran
Livrée par mon cousin
Envoyée par ma tante
Me ramène
A ma visite à Yazd
Je soulève le Sohané Ardi
Et en prends délicatement une première bouchée
Alors qu’il fond dans ma bouche
Mes sens me ramènent des années en arrière
Quand, lors d’un printemps
Mon père, ma mère, mon frère et moi
Sommes allés visiter cette partie de l’Iran
Mon premier souvenir est d’avoir regardé
Vers le ciel étoilé
Parsemé d’étoiles lumineuses
Tant d’étoiles que
Le ciel me semblait blanc
Éclairé par une lumière brillante
Le desert sans fin autour de nous
La poussière sur la route
De la poussière dans la voiture
Les grandes rues de Yazd
Les nombreuses boulangeries en ville
Voir le pashmak se faire
L’odeur des douceurs nous enveloppant
Je prends une seconde bouchée de Sohan
Un festin pour mes papilles gustatives
Et maintenant me revient le souvenir de Naw Ruz
Quand nous vivions en Iran
Quand j’habitais chez mes parents
Lorsque notre table de Haft Sin était préparée avec amour
La famille nous rend visite
Les douceurs que nous avons mangions
Le shirini que ma mère préparait
L’amour partagé
Le Haji Bahoom, les Baklavas,
Le Nane Berenjy et le Sohan
Chacun d’entre eux me raconte une histoire
Les souvenirs reviennent en moi !
Lida Berghuis, le 4 avril 2010
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